Fani carenco

 

Autrice - Metteuse en scène - Comédienne

 

Après un DEA d’histoire des femmes, c'est sous la direction de Daniel Ivernel qu'elle fait ses premiers pas sur les planches pour La ménagerie de verre. Elle joue avec Moïse Touré dans Le quand dira-t-on des troyennes… ou Paysages après la pluie, entre autres. Devant la caméra, elle tourne dans 1802 et les téléfilms Le mystère Joséphine, Comprendre et pardonner... Elle assiste Georges Lavaudant  depuis 2009.

 

Parallèlement, Fani écrit et monte plusieurs pièces, en 2005 Du rhum, des hommes, pièce de comptoir jouée dans toute la France pendant trois ans. En 2010, elle écrit et joue au festival d'Avignon OFF Ce soir j’ai commencé à midi.... En 2011 elle crée inCURablE avec le Théâtre Petit Comme un Caillou à Avignon, puis en tournée. En 2012 elle réalise deux courts métrages autour de Marguerite Duras avec des participants amateurs et la compagnie Les Inachevés. En 2013, elle adapte et met en scène Le journal de Kurt Cobain. La même année, elle interprète à Bonlieu Scène Nationale d'Annecy une pièce qu’elle a écrite Il suffit d’un train pour pleurer mise en scène par Marion Guerrero. Fani Carenco a également écrit et mis en scène en 2015 Hansel et Gretel ou pourquoi j'ai arrêté de manger des enfants, un seul en scène jeune public, en 2016 La Mulâtresse Solitude, adaptation d’un roman d’André Schwarz-Bart, créée en janvier 2016 à Bonlieu – Scène Nationale d’Annecy et reprise notamment à la Grande Halle de la Villette. En 2018, elle crée Une histoire du Rock’n’Roll, actuellement en tournée.En 2020, suite à un travail d’écriture avec des adolescents, elle écrit et met en scène Des Fleurs dans ta bouche.

 

Fani est aussi intervenante depuis 2013, auprès des lycéens en option théâtre du Lycée Baudelaire de Cran-Gevrier (en partenariat avec Bonlieu – Scène Nationale d’Annecy). En 2009, elle anime un stage autour de Dario Fo à l’Ecole Internationale de Théâtre du Bénin. En 2014, elle intervient à la Faculté d’Ho Chi Minh (Vietnam) et à Mayotte pour des stages sur la tragédie grecque, avec la compagnie des Inachevés.

« J’aime bien raconter des petites choses du quotidien, des filles ordinaires, des blessures qui n’en sont pas vraiment.
J’aime bien quand ça fait sourire.
J’aime bien quand c’est un peu ridicule.
J’aime bien que les spectateurs / lecteurs pensent: « c’est comme moi… en pire quand même ».
J’aime bien qu’on me demande à la fin «mais c’est autobiographique ? » et mentir en répondant. »

Fani Carenco