LA MULÂTRESSE SOLITUDE

 

Création 2016

 

Spectacle tout public à partir de 15 ans - Durée : 1h

 

La Mulâtresse Solitude c’est l’âme de la Guadeloupe, une figure de résistance et de révolte. Une femme qui se bat pour la liberté alors que Napoléon rétablit l’esclavage. Un cri : “Vivre libre ou mourir”.

Ce texte d’André Schwarz-Bart parle des heures sombres de l’Histoire, d’une période inconnue, honteuse. Il met en avant une souffrance universelle, interpelle les responsabilités de chacun, en tant qu’être humain. Derrière la question évidente « qu’aurions nous fait ? » se pose celle de « qui sommes-nous ?»

 

Née vers 1772, Solitude est la fille d’une esclave africaine, violée par un marin sur le bateau du malheur qui la déportait vers les Antilles. Elle connaît l’abolition de l’esclavage en 1794 et rejoint une communauté marronne de Guadeloupe. Lorsqu’en 1802 Napoléon Bonaparte, par une décision inique, rétablit l’esclavage à la Guadeloupe, Solitude se rallie à l’appel de Louis Delgrès et combat à ses côtés pour la liberté : vivre libre ou mourir. Survivante de la bataille du 8 mai 1802, enceinte, condamnée à mort, elle n’est exécutée par pendaison que le 29 novembre de la même année, le lendemain de son accouchement.

Figure emblématique et symbolique de la Guadeloupe et de la révolte des esclaves, Solitude nous interpelle encore aujourd’hui. Une femme de légende, une femme pour toutes les femmes, pour toutes les luttes.
Figure de résistance, figure de révolte, figure de femme : emblème de la lutte contre l’esclavage, la Mulâtresse Solitude se dressera contre l’oppression et le paiera de sa vie.
Fani Carenco porte à la scène le roman d’André Schwarz-Bart, dans une atmosphère baignée des croyances antillaises.
La pièce est un diptyque : l’Afrique de Bayangumay, la mère, puis la Guadeloupe de sa fille. Subir, puis réagir.
Trois comédiens portent le récit de ce destin exceptionnel. Par son adaptation du roman, Fani Carenco en révèle l’intemporalité...

 

 

D’après La Mulâtresse Solitude d’André Schwarz-Bart
Adaptation et mise en scène : Fani Carenco
Avec Marie-Noëlle Eusèbe, Laure Guire, Laurent Manzoni

Assistante à la mise en scène : Lili Sagit
Chorégraphie : Francis Viet
Scénographie : Fani Carenco, Nicolas Natarianni et Christophe Charamond
Lumières : Nicolas Natarianni
Son : Nicolas Natarianni et Thibault Lamy
Création vidéo : Thibault Lamy

 

Production La Grande Horloge

 

 

Coproduction
Bonlieu - Scène Nationale d’Annecy
Les Inachevés - Académie des savoirs et des pratiques artistiques partagées

Sous l’égide de la Fondation Bullukian

Avec le soutien du Ministère des Outre-mer